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27 septembre 2021 1 27 /09 /septembre /2021 12:14

Référence internationale pour les spécialistes de la course à pied longue distance, le Spartathlon, dont la 39ème édition a été lancée ce vendredi 24 septembre, relie les deux villes grecques d'Athènes et Sparte. Soit 246 km à travers le Péloponnèse à boucler en moins de 36 heures. Cette année, 350 coureurs étaient au départ représentant 53 nations, avec une délégation tricolore de 12 athlètes sélectionnés sur leurs performances, dont le Lotois, Pierre Mitev licencié à L'AC Gigouzac Saint-Germain.

Lancée au pied de l'Acropole, la course se déroule essentiellement sur bitume, mais aussi pour partie sur chemins et sentiers rocailleux lors de la traversée des reliefs.

« La difficulté tient à cette diversité des supports et aux dénivelés, mais aussi au fait que pas moins de 75 points de contrôle jalonnent le parcours avec chacun un temps limite éliminatoire de passage. », souligne le coureur lotois. Pierre Mitev avait déjà terminé cette course en 2002, il y a près de deux décennies, aussi, il considère ce retour comme un grand plaisir, mais aussi une chance et un véritable défi, puisqu'il pointe cette saison chez les M6 (plus de 65 ans).

Joint par téléphone à l’arrivée il nous raconte sa performance : « Excellentes sensations dès le départ avec une température favorable au lever du jour pour quitter Athènes et longer la corniche maritime. Je suis sur des bases rapides pour glaner des minutes sur les barrières horaires avant qu’il ne fasse trop chaud. Je passe les 100 km après le canal de Corinthe en 10h45 et j’aborde les reliefs avec 1h30 d'avance. La route devient sinueuse, bordée de vignes et d’oliviers. Après un passage au magnifique vieux Corinthe, cap au sud par la montagne. A la tombée de la nuit, il fait un peu froid mais les ascensions s'enchaînent. » C'est sur les hauteurs, en rejoignant la route de Sparte en fin de matinée que le lotois perd du temps. Contraint de marcher sur les dernières côtes avec la chaleur revenue, une petite chute et quelques soucis digestifs, il passe les 200 km à 15 mn du temps limite pour atteindre la marque finale de 212 km et 4ème Français en 30h40. « C'est un super cadeau, avec les 34 km restant ça aurait été génial ! Je sais que je ne suis pas un très bon marcheur et sur cette course il faut que tous les paramètres soient alignés… Au niveau musculaire je suis bien. C'est important pour la suite ; avec le Covid, la fin d'année est chargée. ».

 

Légende photo

Pierre Mitev (à g.) avec le coureur français Stéphane Mathieu spécialiste du 100 km (287 cent kilomètres terminés).

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