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18 octobre 2021 1 18 /10 /octobre /2021 16:53

Le dimanche 17 octobre 2021 restera, dans la mémoire de Sandrine Le Dortz-Hennequin, gravé à tout jamais. La licenciée du club d’athlétisme de l’AC Gigouzac/Saint germain s’alignait, pour la toute première fois, sur un marathon, course mythique de 42,195 km au milieu de centaines de coureurs sur le cours Foucault à Montauban. Le marathon, c’est la distance reine de la course à pied dont elle a rêvé au sens propre comme au sens figuré. Personne ne sait, lorsque qu’il participe sur cette distance, si le corps et l’esprit tiendront car par rapport à d’autres courses, plus humaines, que l’on peut faire plusieurs fois pour se tester, celle-ci est tellement éprouvante que tout le « jus » est réservé pour le jour « J ». A 8h30 sur la ligne, le dossard 413, comme dans une chute libre, revoit sa vie. Les entraînements dans le vent, sous la pluie et le froid ou le soleil. La famille, les ami(e)s qui croient en vous et que vous ne voulez pas décevoir. Le mental tiendra, c’est une « warrior », mais le corps ? Si durement sollicité ces derniers temps, ne fera t-il pas défaut ?

Le départ est donné, ne pas partir trop vite, mais comment se mettre au rythme au milieu de tous ces participants. Le 10ème km passé, on prend son allure, tout va bien. Ensuite c’est cette foule qui, tout au long des kilomètres, vous encourage et qui vous porte au-delà de vos forces physiques. Les nombreuses animations musicales donnent un air coloré et festif à cette belle épreuve. Les berges du Tarn, la coulée verte, les rues du centre-ville et les abords des grands monuments historiques et déjà le 21ème km, c’est merveilleux. Attention au 30ème, on lui a parlé du fameux mur où les jambes deviennent cotonneuses et ne veulent plus cadencer le pas, mais où l’esprit devra prendre le dessus. Au 35ème c’est infernal. Ne plus penser au 7,195 km qu’il reste à faire, le genou qui dit « non ! » marcher, marcher…. Le 40ème, même sans le genou, il faut terminer. Les copains du club qui viennent faire un petit bout de chemin avec vous. Les larmes qui montent aux yeux, ne pas flancher. Plus que 195 m et c’est l’arrivée. Dans les oreilles un brouhaha, les yeux remplis de larmes, la gorge nouée par l’émotion, le genou en feu (mais il a compris depuis longtemps qu’il ne gagnerait pas cette partie) puis, la ligne d’arrivée, le bonheur immense de cette toute première fois où l’on vous passe la médaille du MARATHON autour du cou. Bravo Sandra, tu viens d’entrer dans la famille des marathoniens et le tutoiement est de rigueur. 5h03’53’’ d’efforts, 169ème sur 204 arrivants et seulement 21 femmes . Bravo Championne ! tu as bien mérité toutes les félicitations et le respect de chacun !

 

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