Vendredi 3 septembre, Christophe, Maryline Léana et Lisia Hamon, quittaient Cahors afin de réaliser leur rêve : un tour du monde, « Un voyage sans fin », (voir notre édition du 03/09). Christophe, qui s’occupe des jeunes athlètes de l’AC Gigouzac / Saint Germain a été un manque pour ceux-ci, lors de leur rentrée ce samedi 11 septembre, mais rêvent, avec toute cette famille d’aventuriers, à ces escales magnifiques qu’ils nous adressent. Après avoir longé la côte d’Azur, entré en Italie, et visité Turin, les voici à Venise pour le plus grand bonheur de leurs deux filles qui sont ravies. Nous ne vous donnerons pas le nom de leurs prochaines escales, ils ne le savent pas eux-mêmes mais, comme ils se l’étaient promis, ils vont où le vent et les amitiés de rencontre les emportent. Pour la fin septembre ils auront traversé d’autres pays européens et nous feront parvenir de superbes photos car le Lot, est toujours dans leurs cœurs. Affaire à suivre…

Depuis le vendredi 3 septembre, à 2h du matin, l'équipe d'athlétisme de l'AC Gigouzac / Saint Germain compte un licencié de plus. Le petit Nathan, 3,950 kg et 50,5 cm, a rejoint dans la joie et la bonne humeur la grande famille du sport. Ce beau bébé a une belle lignée sur laquelle il pourra s'appuyer. En effet son grand-père maternel, Laurent Galtié est le coach de l'équipe qui entraîne tous les mardis, les adeptes du « fartlek ». Amateur de fond, il a pour meilleure partenaire, son épouse Valérie, qui a à son actif plusieurs 100 km et des marathons prestigieux. Les parents de Nathan et de son frère Mathys (4ans), Célia Galtié et son mari Cyril Aliaga sont fans de trail (course nature), et avec un tel arbre généalogique, nous pensons que la relève sportive chez les « Galtié » est assurée. Tous les amoureux de sports (et en particulier l'AC Gigouzac Saint Germain) félicitent parents, les grands-parents paternels Ramon et Marie-Louise et maternels Laurent et Valérie et souhaitent à Nathan plein de beaux podiums au cours de cette belle route qu'est la vie qui s’ouvre à lui.

3, 6, 12, 24 heures, partez !!!

Villenave d'ornon (33) nous attendait, et bien, on y était !!!

Des épreuves, il y en avait pour tous les goûts, à chacun sa spécialité !!!

Pierre « a ouvert le bal » le samedi 28 à 10 heures sur le 24 heures.

A 10h 45 , Delphine à son tour entrait « en piste », et s'élançait pour 3 heures de course, foulées régulières, toujours un large sourire au ravitaillement, 29,991 km plus tard, au signal, elle posait son dossard et nous savions déjà qu'elle venait de se classer première féminine, belle performance, c'était sa première expérience dans ce genre de compétition !!!

14h 15 : Claudine, Gigi, Domi « les triplettes de Gigouzac » entraient à leur tour dans la danse,et partaient pour 6 heures de course en relais. Elles ont réussi à déjouer les pièges de ce genre d'épreuve : un soleil plus que généreux en ce début d'après midi, et la gestion du temps d'attente. 

Il faut reconnaître que Christian et Jean-Michel ont sacrément assuré, le verre tendu à chaque passage, deux gorgées dans le gosier et le reste pour rafraîchir la casquette, une éponge pressée, et même, comble du raffinement, un brumisateur de poche qui permettait au visage de perdre quelques degrés !!!

Ne parlons pas du changement de puce, une dextérité qui s'affine au fil des heures, digne de l'assistance des pilotes de formule1 !!!Merci les garçons !!!

20 h 15, le coup de pistolet annonçait la fin de la course 56,347 km, ce qui nous a permis de décrocher un podium par équipe.

Patrice était sur la même épreuve, MAIS, il courait en individuel, le soleil et des problèmes gastriques ont ralenti son allure, le compteur affichait 47,954 km à la fin de la course.Pour la prochaine édition, en 2022, on invitera quelques nuages dans le ciel de Villenave , c'est promis!

Et pendant ce temps, Pierre tournait toujours !!! Quelques heures plus tard, il a préféré s'arrêter, considérant que cette distance de 122km allait lui servir d'entraînement pour le SPARTATHLON programmé fin septembre.

Encore un week-end comme on les aime, convivialité, rencontres, dépassement de soi, solidarité, on est tous au même diapason.On repart avec cette sensation d'avoir vécu hors du temps pendant un week-end, les jambes un peu raides, certes !!!, mais la tête débordant de souvenirs .

Merci aux organisateurs, bénévoles de Villenave d'ornon.

Nous reviendrons !!! Juste une chose, vous sera-t-il possible d'empêcher la vague déferlante du vendredi soir qui nous a réveillé en pleine nuit nous laissant croire à un tsunami !!!!!!!!

Domi Soulayrès

Après avoir participé le 15 août au triathlon de Courchevel, le FELT X3 Courchevel, avec Sophie ma compagne,  où je me classe 9ème et elle 14ème, nous avons repris la route direction Saint Lary Soulan dans les Hautes-Pyrénées pour me permettre d'être au départ du Grand Raid des Pyrénées vendredi 20 août . 

Un menu bien consistant m’attend avec un peu plus de 160 km et 10000 m de dénivelé +. 

Le départ est donné à 5h du matin. Après presque 2h de montée en contemplant le lever du soleil et la mer de nuages, j’arrive au col de Portet.

Le décor est déjà planté et la course bien lancée. Je passe à la 21ème position.  

Malheureusement dans la descente, une erreur d’aiguillage me fait rallonger le parcours de 4 km. L’objectif était de courir à l’économie et d’éviter tous les efforts superflus, raté ! J’essaie malgré tout de refaire le retard, mais j’ai perdu énormément de places. Je me trouve autour de la 100ème place. Le moral en prend un coup, d’autant que le parcours devient technique et j'envisage même un instant d'arrêter au prochain ravitaillement !

Après 30km et plus de 5h de course, j’arrive à La Mongie. Ma compagne qui me fait l’assistance, m’indique que rien n’est perdu. J’ai grappillé une quarantaine de places, et le colosse Pic du Midi se dresse désormais devant moi sous un soleil qui commence à chauffer. 

Le moral revient ! Je donne rendez-vous à Sophie  à la base de vie de Pierrefite Nestalas qui est située 45km plus loin ! Là-bas, je compterai les points et je verrai si je poursuis l’épreuve.

Après un aller-retour au Pic du Midi, je pointe à la 25ème place. Le soleil est au zénith et la traversée jusqu’à Hautacam est interminable. Le lac Bleu que nous contournons est magnifique, et donne envie d’y aller se rafraîchir. Ça sera pour une prochaine randonnée ! 

Le niveau d’eau dans les gourdes baisse considérablement. Un ravitaillement en eau nous attend à la petite cabane d’Ourrec. Sauf que le stock en bouteilles est insuffisant et ils doivent rationner…il faudra donc gérer et économiser l’eau encore 10km !

Le soleil commence à baisser lorsque j’arrive à la première base de vie au km 75 après 13h d’efforts. Je me sens plutôt bien. Je retrouve Sophie qui m’apporte de quoi me laver et me changer. Je fais un arrêt d’une heure.

Une deuxième partie de course va commencer avec les lampes frontales. On grimpe un sentier qui nous amène sur un balcon qui domine le vaste et lumineux bassin de Luz Saint Sauveur où se trouve la seconde base de vie. Mais il reste encore du chemin avant d’y accéder ! 

Une longue descente nous mène au ravitaillement de Cauterets. J’aperçois Sophie dans le Kangoo aménagé pour l’occasion en couchette. Il est près de 23h, la nuit va aussi être très courte pour elle ! 

Je ressors du Casino de Cauterets à la 27ème place. Le tronçon qui suit est le moins plaisant du parcours. Une grimpette de 1300 m+ pour rejoindre le haut des pistes de la station de Luz Ardiden en passant par des pentes herbeuses très raides ! 

Au col de Lisey, j’aperçois les points lumineux des frontales des autres concurrents qui montent. Une descente abrupte suivant les pistes mène à la station puis la pente s'adoucit. Je fais la descente jusqu’à Luz Saint Sauveur avec un petit groupe de 4 coureurs. L’ascension de ce col au beau milieu de la nuit nous a tous diminués physiquement.

La base de vie arrive donc au bon moment ! Mon classement n’a pas changé. Sophie a installé mes affaires et m’attend devant le ravitaillement. Je fais un arrêt d'environ 45 minutes. Maintenant que je suis à Luz, je dois aller au bout ! 

Il est 4h30, les étoiles brillent encore. Je repars pour rejoindre Tournaboup à 17km. C’est le dernier point de ravitaillement où Sophie peut me retrouver. J’en profite pour changer à nouveau de chaussures. C’est la dernière « ligne droite » avant la ligne d’arrivée. 

Les paysages lacustres et minéraux sont magnifiques, mais nécessitent d’être lucide pour éviter la chute. Un terrain qui ne me convient pas du tout !  Ma progression jusqu’au lac de Loule sera d’ailleurs longue. 

Au refuge de Merlan, je fais rapidement le plein d’eau, et je repars pour l’ultime descente que j’appréhende ! En 2016, sur le 80km j’avais été contraint de marcher sur les 12km de descente. Aujourd’hui les jambes sont comme des bouts de bois, mais j’essaie malgré tout de trottiner. 

Je me fais tout de même doubler par quelques concurrents qui arrivent à descendre avec une belle allure.

Sophie est montée m’attendre à mi-pente. Elle m’encourage pour que je continue à courir jusqu’au bout. Il reste enfin 2km de plat, je retrouve quelques forces pour relancer et éviter de laisser encore filer quelques places au classement.

Après 164km et 34h24 d’efforts, me voilà 29ème et surtout finisher de l’Ultra Tour du GRP !

Je partage cette réussite avec Sophie qui m'a soutenu, encouragé, et qui a été à mes petits soins durant ces deux jours.

Fabien